Histoire et origine du terre-neuve
« Le terre-neuve descend des chiens autochtones de l’île de Terre-Neuve et gros chiens de chasse à l’ours introduits par les Vikings en l’an 1001 ap.J.C. avec l’arrivée des pêcheurs européens, la race a été améliorée grâce à des croisements avec d’autres races, mais elle conserva, semble-t-il, ses caractéristiques premières. Au début de la colonisation en 1610, les attitudes comportementales ainsi que les principaux traits physiques du terre-neuve étaient déjà solidement établis. » À la fin XVIII siècle, on a utilisé le terre-neuve pour tirer les troncs d’arbre abattus.
Le terre-neuve était compté avec l’équipe des bateaux de pêcheurs de Terre-Neuve. Ils utilisaient le chien pour monter les filets de pêche à bord, pour rapporter des objets, et en plus pour sauver ceux qui étaient tombés dans la mer. « Mais pour le sauvetage en mer, plusieurs conditions sont requises. Il faut que le chien soit assez costaud pour ramener un être humain. Son poil est double : la sous-couche isolante lui permet de lutter contre le refroidissement en eau glacée et le poil de surface résiste à l’eau. Le terre-neuve peut ainsi nager pendant des heures (il est capable de s'économiser énergiquement pour y arriver) tout en restant au sec et au chaud. De plus, le chien doit aimer l’eau, ou du moins, il doit être capable de se jeter à l’eau sans crainte et il doit nager volontiers. Avec ses pattes palmés, il prend appui dans l’eau et avance plus aisément (sa musculature doit être suffisamment développée pour donner l’impulsion et la puissance au mouvement dans l’eau). Finalement, le terre-neuve doit être très résistant à l’épuisement musculaire.